Je vais te raconter une petite histoire de… boules de neige. 🙂
Il y a peu de temps, je suis retournée à la montagne et j’ai refait du snowboard. Il faut dire que je n’avais pas goûté à la neige, ni au froid depuis 5 ans. J’avais quand même quelques appréhensions quant à ma capacité de remonter sur une planche de snowboard. Mais mon frère m’a dit “C’est comme le vélo, ça s’oublie pas“. Et puis, le surf aidant, j’ai pris ma planche sous le bras et je suis partie confiante vers les pistes.
Confiante ou presque… Première appréhension : ah oui c’est vrai, il y a les remonte-pentes… Tu sais les remonte-pentes en snowboard, c’est pas toujours très rigolo. Déjà, on détache un pied, car au cas où on tombe à la sortie du télésiège, on peut partir plus rapidement sans faire un accident avec ceux qui débarquent juste après toi. Quand tu sors du télésiège, tu pries pour que ça soit pas verglacé et que la pente soit douce pour tu puisses arriver tranquillement sans faire de petit saut périlleux.
Finalement, le remonte-pente, ça s’est bien passé. Ça, c’est fait ! A force de faire des pistes bleues (piste bleue = piste facile), je me suis dit “Amandine, on va quand même passer à autre chose, on va faire les pistes rouges maintenant !” (piste rouge = piste moyenne) . Allez, je prends mon courage à deux mains et je décide de partir vers le glacier. Magnifique paysage, peu de monde, super ! Finalement, je pars même skier les pistes sur le sommet, tout en évitant les (pistes) noires bien sûr.
Arrivée en haut, “ouh là c’est pentu quand même“. Bon, je commence à descendre. Là je m’aperçois d’une chose, en passant sur les plaques de neiges glacées (tu sais ce bruit “crrrrrr“), je me raidis et je tombe plus facilement. Il faut dire que c’est plutôt sympa les chutes sur les fesses en snowboard, tu as l’impression que toute ta colonne vertébrale reçoit un électrochoc. Je m’aperçois aussi que, quand je vois les boules de neige dures sur la piste et que je me focalise dessus, mon cerveau me donne le signal Attention Danger et je vais perdre plus facilement mes moyens, passer dessus et tomber.
Je continue à descendre du glacier et là, la piste se transforme en chemin. Je ne suis pas fan des chemins, car tu n’as pas le choix que d’aller tout droit et ne pas te mettre en travers de la piste, sinon tu gênerais les skieurs. J’avais pas trop le choix, alors c’est parti. A ce moment-là, je commençais à haïr cette magnifique piste nommée Combe car j’étais pas vraiment à l’aise ni souple en regardant le fossé sur la droite.
Finalement, j’ai aimé ces pistes rouges et je les ai refaites plusieurs fois, de par le défi que je me relevais et de par le plaisir de réussir à passer au-dessus de ces obstacles.
Tout en descendant ces pistes, j’ai retenu plusieurs leçons à mettre en place, pas seulement dans le sport mais aussi dans sa vie de tous les jours :
- Plus tu regardes la difficulté, plus tu vas vers elle et plus tu tends à chuter ou à échouer
- Ne te laisse pas impressionner par l’aspect “difficile” de la difficulté, ni par l’image exagérée que tu pourrais t’en faire
- Tout le monde est capable de relever des défis et passer par-dessus des obstacles
- Lorsque tu vois une difficulté, reconnais qu’elle est là et contourne-la avec souplesse ou utilise-la comme un tremplin
- Pour gagner confiance en toi, regarde devant toi la tête haute, détend-toi et fais-toi plaisir
Si tu as aimé cet article, clique sur j’aime et partage-le ! Vive les boules de neige !
Photo : Spinheike
2 réflexions sur « Comment changer sa vision des difficultés…une histoire de boules de neige »
Bonjour Amandine, tu es une personne merveilleuse et pour cela je te souhaite une magique année 2017…..
Encore merci beaucoup pour tous tes conseils si précieux à nous tous….
Très chaleureusement,
Dominique
Merci à toi et belle année 2017 !