Se libérer de la (sur) charge mentale

La charge mentale est considérée comme le syndrome des femmes épuisées. Elle peut aussi bien s’appliquer aux hommes qu’aux femmes. La différence, bien souvent, c’est que la femme va s’occuper de la quasi-totalité des tâches de gestion et d’organisation de la maison et de la famille, en plus de son activité professionnelle. Les hommes peuvent ressentir cette charge lorsqu’ils se retrouvent seuls à s’occuper d’un enfant. En tous les cas, la charge mentale peut vite amener à un burn-out si elle n’est pas détectée à temps. Comment gérer cette charge, comment l’alléger, comment évacuer la pression et le stress ?

Qu’est-ce que la charge mentale

En réalité, on devrait l’appeler la surcharge mentale. Le cerveau peut analyser, gérer et organiser des tâches variées. Selon ma vision, c’est comme si il contenait de multiples cases qui se remplissent avec les différentes tâches à effectuer. Celles-ci peuvent concerner l’activité professionnelle, la gestion de la maison, des enfants et du conjoint, ses propres activités et besoins, les besoins des autres, les problèmes à résoudre, ses propres préoccupations et « blessures ». Il y a des activités qui sont récurrentes. D’autres qui occupent de la place pour une période déterminée. Si on veut rajouter dans une des cases de notre cerveau une tâche supplémentaire, par exemple on se propose d’organiser un évènement ou on accepte d’aider quelqu’un, on peut vite arriver à saturation si ces cases sont déjà bien remplies. En effet, parfois on pense qu’il est possible de se rajouter du travail en plus et qu’on va réussir à le gérer. C’est probablement possible sur le moment. Mais cela risque de déborder et on ne pourra pas tout faire correctement. C’est là que la surcharge mentale arrive.

Les attentes des autres

Souvent, on effectue des tâches, que ça soit au travail ou à la maison, car on pense qu’on doit les faire. De nombreuses femmes pensent aussi que si elles ne le font pas, ça ne sera jamais fait. Je me rappelle de ma mère qui nettoyait bien la maison tous les vendredis. Quand on revenait de l’école, ça sentait bon et elle demandait « Vous avez vu que j’ai nettoyé ? ». Elle avait probablement besoin qu’on reconnaisse le temps qu’elle y avait passé. Pour nous les enfants, cela semblait normal. Mais où est-ce écrit dans le monde actuel que c’est la femme qui doit s’occuper des tâches ménagère et des enfants ? Peut-être que dans les habitudes s’inscrit ce genre de règles et cela induit des attentes de la part de l’entourage. Par conséquent, la femme porte en elle l’obligation de répondre aux besoins des autres sinon elle aura failli à sa mission. Généralement, la femme va reproduire ce qu’elle a vu de sa mère. Et certains hommes chercheront des femmes « de foyer » si ils n’ont pas vu leur père s’occuper des tâches de la maison. En tous les cas, laisser la place aux hommes, les laisser s’occuper des enfants et de la maison et leur faire confiance à ce niveau, permet d’équilibrer les tâches de chacun. On peut partir du principe qu’il n’y a pas de rôles pré-établis et qu’il est possible de trouver une nouvelle harmonie, certains hommes ayant l’opportunité de développer leurs qualités dites féminines et maternelles.

Délester son cerveau

Lorsque la surcharge se fait sentir, il ne faut surtout pas continuer sur cette voie. Autrement, vous allez arriver au burn-out et de nombreuses femmes le vivent sans s’en rendre compte. Il s’agit donc d’aller décharger des cases de ce cerveau qui déborde. Lorsque vous êtes à saturation, il est difficile d’y voir clair. Les émotions sont en général également exacerbées. Vous vous mettez facilement en colère ou vous avez envie de pleurer. La moindre chose vous touche. Pour désembrumer la situation, il est nécessaire de prendre un moment de calme. Reposez-vous une demi-heure, allez vous baigner dans le lagon, faites une petite marche dans la nature, allez faire un cours de relaxation ou de yoga. Une fois que le système nerveux est plus calme, posez-vous dans un endroit tranquille avec un carnet et listez tout ce qui vous cause le plus de stress en ce moment. Faites cet exercice honnêtement envers vous-même, écrivez tout ce qui vous vient à l’esprit même si cela semble étrange. Puis dans un 2e temps, énoncez ce que vous pourriez faire pour moins stresser par rapport à la liste précédente. Cela peuvent être des solutions pour supprimer cette tâche ou cette source de stress, des moyens pour vous calmer et vous détendre, des possibilités de faire les choses différemment. Mettez en place ces actions dès que possible. Si vous avez bien fait l’exercice, cela doit vous ouvrir une perspective réjouissante et plus sereine.

Se décharger de la pression

La pression, c’est en général à nous-même que nous la mettons. Cela arrive, bien entendu, souvent qu’on la ressente de l’extérieur – de la part d’un supérieur hiérarchique, une personne de l’entourage, un évènement – mais c’est notre façon de l’appréhender qui fait que nous le ressentirons comme telle ou non. Si cette pression vient de l’extérieur, il se peut que cela vous rappelle un parent oppressant et jugeant ou rigide. Et derrière ce souvenir, il y a le risque de ne pas se sentir aimée ou acceptée, si on ne fait pas ce que l’autre demande, attend ou exige de nous. Aller regarder ce qui se cache derrière cette sensation peut permettre d’alléger cette pression et avoir un autre regard sur la situation. Vous pouvez vous décharger des sources de stress elles-mêmes. Si il n’y a pas ces sources, le stress n’existe pas. Cependant le stress peut revenir dissimulé sous une autre forme ou venir de la part d’une autre personne. Dans ce cas-là, il faudra prendre son courage à deux mains et aller en introspection en soi pour comprendre ce qui nous fait réagir. En général, c’est un besoin non-comblé qui va refaire surface. Par exemple, vous avez l’impression qu’une personne est exigeante quand elle vous demande un service et que vous vous sentez obligée de le faire sinon la culpabilité vous gagne – avec des pensées jugeantes envers vous-même du style « tu n’es pas assez généreuse, pas assez aidante, tu ne penses qu’à toi ». Si cela revient avec d’autres personnes, posez-vous la question de ce que cela vous rappelle dans votre enfance, qui était exigeant avec vous, qui vous a jugé et de quoi aviez-vous peur ? Également, quel besoin n’est pas rempli dans cette situation ? C’est peut-être un besoin de recevoir plus de considération, de ne pas se sentir utilisée, ni écrasée donc d’être respectée, de communiquer dans la douceur et la bienveillance.

Lâcher les exigences trop hautes et le perfectionnisme

Pourquoi la pression peut devenir également trop intense ? C’est parce que nous avons des exigences trop hautes envers nous-même. Si l’on prend une situation de quelqu’un qui doit aller chercher sa fille à l’école, la ramener à la danse, couper son herbe, faire le ménage et caler une séance de sport, en plus de la journée de travail. On peut se demander : «Qui t’a dit de faire tout cela ? ». Bien sûr, il y a des priorités car on ne va pas abandonner sa fille sur le coin de la route et la laisser se débrouiller toute seule. La question à se poser est : qu’est-ce que je peux retirer aujourd’hui de la to-do-list que je me suis donnée à faire et qui n’aura pas d’incidence grave sur ma vie et celle des autres ? Il est important également de se garder un moment de plaisir dans la journée. Est-ce que vous vous mettez un degré d’exigence élevé ? Si vous l’atteignez pas, serez-vous déçue ? Il est souvent satisfaisant d’avoir accompli et terminé toutes ses tâches. Mais si vous vous prévoyez trop de travail ou un travail qui demande beaucoup d’énergie, il est fort probable que vous ne serez pas en mesure de tout accomplir ou de l’accomplir de façon satisfaisante. Derrière le perfectionnisme se cache souvent un comportement contrôlant, d’abord envers soi-même, et une peur de ne pas être acceptée ou aimée. Il est nécessaire d’apprendre à être gentille envers soi-même, bienveillante et douce pour pouvoir arrêter tout jugement de soi et ainsi faire baisser la pression.

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